“Jusqu’à mes 19 ans, je portais une prothèse couleur chair pour essayer de ressembler aux autres. Je me rappelle qu’à 14 ans, quand j’allais à la piscine chez des amis, je ne me baignais pas car j’avais honte de montrer que j’avais une seule jambe. 
 
Maintenant, cela ne me pose aucun problème de raconter à tout le monde que j’accepte mon handicap et j’en suis heureux. J’en parle parfois avec un peu d’humour mais le message est clair : j’accepte ma différence et je croque la vie à pleines dents.  
 
L’éducation et la seule façon de changer le regard et les préjugés à l’égard des personnes en situation de handicap: il n’y a pas que du négatif et les différences ne sont parfois que dans nos têtes. 

Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille mais… qui n’a pas de problèmes et d’obstacles à surmonter ? Personne les amis. Nous avons tous les notres”.